Nei giorni della visita di MCO a Manzini, Swaziland, il clima nella casa vescovile era particolarmente allegro: quattro bambine dai due ai nove anni correvano e giocavano nelle sale e nel cortile. Faustine, Rose, Bertille e Zélie, così si chiamano le quattro sorelle, stanno facendo il giro del mondo con i loro genitori, mamma Aurélie e papà Bastien, francesi di Lione. Al viaggio affiancano anche la missione: nei luoghi in cui si fermano, infatti, si rendono disponibili a collaborare alle attività di missioni e associazioni locali, ad esempio sistemando o ridipingendo sale e aule o visitando bambini malati (come hanno fatto alla Hope House di Manzini).
Il viaggio durerà otto mesi per continente in America Latina, Asia e Africa, due anni in totale per stare “in sei per strada”, o Six On The Way, come recita la scritta sul loro Land Rover Defender modificato fino a diventare una specie di mini-appartamento con le ruote dal quale Bastien sale e scende per sistemare, organizzare, riordinare l’equipaggiamento. “Abbiamo appena percorso il tratto latino-americano”, spiega Bastien, “e ora vedremo un pezzo di Africa. La parte più complicata e costosa sono i trasferimenti da un continente all’altro, quando dobbiamo mettere l’auto in un container e salire tutti e sei su un aereo che ci poterà alla destinazione successiva dove aspetteremo l’arrivo della macchina per poi riprendere la strada”.
La loro storia comincia con una notizia di quelle che nessuno vorrebbe mai ricevere: quella della malattia genetica rara diagnosticata a una delle bambine. “È stato allora”, racconta Aurélie, “che ci siamo trovati a riflettere su che cosa veramente è importante per noi. Questo viaggio è un modo per stare insieme, noi sei, per due anni, per andare incontro e accogliere l’altro e le esperienze che ci capiteranno, per guardare il mondo con i nostri occhi, senza mediazioni, e per cercare di coltivare nelle nostre bambine la curiosità e il piacere di crescere in questo mondo”. Ogni mattina le bambine più grandi fanno lezione con la mamma ma, continua Aurélie, “scuola è anche entrare in una fattoria e farsi spiegare da un contadino come si munge una mucca, o fermarsi a guardare come lavora un artigiano del vetro”.
Bonne route ai Six On The Way!
Per chi vuole seguire il lor viaggio, il sito web (in francese) è: http://www.sixontheway.com/
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Dans les jours de la visite de MCO à Manzini, Swaziland, l’ambiance dans la maison de l’Évêque était particulièrement joyeuse: quatre filles âgées de deux à neuf ans couraient et jouaient dans les couloirs et la cour. Les quatre soeurs, qui s’appellent Faustine, Rose, Bertille et Zélie, sont en train de faire le tour du monde avec leur parents, maman Aurélie et papa Bastien, français de Lyon. Au voyage ils joignent la mission: dans les endroits où ils séjournent ils se rendent disponibles à collaborer dans le travail des missions locales et des associations en s’engageant en activités comme arranger où peindre des salles de classe ou rendre visite aux enfants malades (comme ils l’ont fait à la Hope House de Manzini).
Le voyage prendra huit mois pour chaque continent entre Amérique latine, Asie et Afrique, deux ans au total pendant lesquels ils seront “Six on the way”, six en route, comme indiqué par l’inscription sur la portière de leur Land Rover Defender qu’ils ont fait modifier pour le transformer en une sorte de mini-appartement avec des roues d’où Bastien monte et descend pour organiser l’équipement. “Nous venons de terminer l’étape latino-américaine», dit-il, “et maintenant, nous allons voir un morceau d’Afrique. La partie la plus compliquée et coûteuse est celle des passages d’un continent à l’autre, car il faut mettre la voiture dans un conteneur sur un bateau et prendre tous les six un avion qui nous amène à la destination suivante, où nous attendons l’arrivée de la voiture pour reprendre la route.”
Leur histoire commence avec la sorte de nouvelle que personne ne voudrait jamais recevoir: celle d’une maladie génétique orpheline diagnostiquée chez une des filles. «C’est à cause de ça», dit Aurélie, «que nous nous sommes trouvés à réfléchir sur ce qui est vraiment important pour nous. Ce voyage est une manière d’être ensemble comme famille pour nous ouvrir à la rencontre avec l’autre et aux expériences que nous vivrons, pour voir le monde à travers nos yeux, sans médiation, et pour essayer de cultiver dans nos enfants la curiosité et le plaisir de grandir dans ce monde”. Chaque matin Aurélie donne une classe aux deux filles en âge scolaire. «Mais, dit-elle “école est aussi entrer dans une ferme et montrer aux filles comment un agriculteur fait l’élevage des vaches où regarder un maître verrier au travail.”
Bonne route aux Six On The Way!
Pour ceux qui veulent suivre leur voyage, voici le site web (en français):